RETROUVAILLES AVEC LA RIVIERE BLEUE

Zoran SAVIC

 

 

LE TEMPS EN CULOTTE COURTE

 

c'est poemes sont tire de mon troiseiem livre

 

 


RETROUVAILLES AVEC LA RIVIERE BLEUE

 

 

Sur mon cheval aux ailes d’argent, à la crinière dorée,
Nous faisons une promenade à travers les champs d’étoiles.
Ils sentent bon ce matin-là, le parfum de la galaxie nous enivre.

Sur une colline de Jupiter nous posons les pieds.
Le lever de Neptune nous aveugle et la brise de mars nous éblouit.

Nous avions très chaud ce matin-là.

Mon cheval broutait sur l’étoile du berger.
Et moi, en promenade sur les collines de Jupiter.

Enfoncer à mi taille dans le pollen, les fleurs me tissaient les mailles de mon désir.
Plaisir de se noyer.
Envie de voir la forêt des éléphants.

Et là,

La surprise était forte.
Au pied de la colline, une rivière dorée.

Au loin.

Je fais de grands pas.
Un parfum connu m’attirait vers la rivière.
Une chaleur touchait mon cœur.

Les éléphants avaient toujours les pattes en verre,
Et le miel coulait sur la colline.

Les hirondelles aux ailes d’ange survolaient la rivière.
Arrosant son lit du miel de la cruche.

Mon regard était plus clair en m’approchant de tout près.
La rivière était bleue.

C’est ma rivière bleue ! Criai-je.

L’oiseau aux grandes ailes argentées, trempé par la neige
Etait soigné par les anges,
Grace au lait ramené de la comète de Halley.

La rivière bleue a fêté notre rencontre.
Elle m’a offert un poisson d’or comme cadeau.

Mâchant des pistils, les papillons portaient des nuages blancs,
Légers comme leurs ailes.

La rencontre était pleine de souvenirs terribles,
Un monde horrible avait noyé ma rivière bleue,
Pour faire un barrage.

Les éléphants aux pattes de verre avaient emporté,
Sur la neige, la rivière bleue vers l’univers.

Mon cheval était de ce complot.

Le voyage vers la planète n’était pas un hasard
La rivière bleue m’attendait.

Heureuse de pouvoir s’échapper et de ramener son nouveau-né : le ruisseau.

La danse des coccinelles bleues m’a caché quelque chose.

L’oiseau trompé par le temps avait sauvé ses petits,
Avec le baiser d’un ange.

Ses larmes joyeuses remplissaient la rivière.

Les sauterelles aux pieds de velours semaient les herbes
Dans la savane de Jupiter.

Zoran savic
 

Submited by

Lunes, Marzo 14, 2011 - 20:21

Ministério da Poesia :

Sin votos aún

zrnsvc946@gmail.com

Imagen de zrnsvc946@gmail.com
Desconectado
Título: Membro
Last seen: Hace 13 años 46 semanas
Integró: 03/12/2011
Posts:
Points: 50

Add comment

Inicie sesión para enviar comentarios

other contents of zrnsvc946@gmail.com

Tema Título Respuestas Lecturas Último envíoordenar por icono Idioma
Poesia/Meditación TOURNER LA PAGE 0 983 03/17/2011 - 07:59 Español
Ministério da Poesia/Meditación RETROUVAILLES AVEC LA RIVIERE BLEUE 0 790 03/14/2011 - 20:21 Portuguese
Ministério da Poesia/Aforismo QUE VEUX-TU ? 0 1.173 03/14/2011 - 20:15 Portuguese
Ministério da Poesia/Intervención UN EURO POUR T’ACHETER UNE POUPEE 0 1.009 03/14/2011 - 20:12 Español
Poesia/Fantasía LA LAVE ET MON AME 0 773 03/14/2011 - 20:08 Portuguese
Poesia/Archivo de textos IL NEIGE DE PLUS EN PLUS FORT 0 1.019 03/14/2011 - 20:06 Español
Poesia/Fantasía DISPARITION DE LA RIVIERE BLEUE 0 930 03/14/2011 - 20:03 Español
Ministério da Poesia/General http://www.zoran-savic.com/article-que-veux-tu--69220438.html 0 1.394 03/13/2011 - 13:48 Inglés
Ministério da Poesia/Dedicada DES RHINOCEROS DE FER 0 811 03/13/2011 - 10:56 Portuguese
Poesia/Fantasía DISPARITION DE LA RIVIERE BLEUE 0 822 03/13/2011 - 10:53 Portuguese
Poesia/Archivo de textos UN EURO POUR T’ACHETER UNE POUPEE 0 717 03/13/2011 - 00:08 Portuguese
Poesia/General AU FIL DU TEMPS 0 953 03/13/2011 - 00:03 Español